Collection « Ruptures ». Format 12x20cm, 160 pages, 10 Euros, 5,99 euros en version numérique
Par Aurélien Bernier
Comment ne pas voir que toutes les « crises » économiques, environnementales et démocratiques, ainsi que les dérives identitaires – du terrorisme à l’extrême droite –, ne sont que le résultat d’un seul et même processus : celui de la mondialisation et de la financiarisation de l’économie, provoquant un désastre économique, social, culturel et verrouillant l’ordre international ?
Partout dans le monde, les luttes sociales se heurtent au libre échange, au chantage à la délocalisation et à la fuite des capitaux. En l’absence de perspective de sortie « par la gauche » de cet engrenage, les nombreuses victimes de cette mondialisation se résignent ou choisissent la stratégie du pire.
Pour ne pas sombrer petit à petit dans le chaos et redonner de l’espoir, sans pour autant défendre un capitalisme national, il faut mettre en oeuvre un projet de rupture qui repose sur trois piliers : la démondialisation pour rompre avec le capitalisme, la décroissance pour répondre aux crises environnementales et la coopération internationale pour renouer avec l’idée de justice sociale au sens le plus global.
Ce livre contribue à engager une nouvelle bataille des idées pour lutter contre l’extrême droite et le terrorisme, mais aussi pour combattre le fatalisme qui conduit à la soumission, à l’abstention et au désengagement.
Il vise également à dépasser le débat opposant à gauche nation et internationalisme.
L’auteur : Aurélien Bernier est essayiste et conférencier. Il collabore régulièrement au Monde Diplomatique.
Dernières publications :
Désobéissons à l’Union européenne (Mille et une nuits, 2011) ;
Comment la mondialisation a tué l’écologie (Mille et une nuits, 2012) ;
La gauche radicale et ses tabous (Seuil, 2014).
Lire l'itw dans Marianne avril 2020